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Niger/ Evènement culturel : La « Cure salée » célébrée du 17 au 19 septembre à Ingall

Il est l’un des évènements les plus importants du calendrier culturel nigérien. La « cure salée », qui est à la fois la plus grande transhumance du Niger et même de l’Afrique de l’Ouest et un cadre de rencontre, d’échange et de fête entre Peuls et Touaregs, aura lieu cette année dans deux jours, du 17 au 19 septembre 2021.

Identité culturelle vielle de 6 siècles, la « cure salée » est un évènement très important pour les éleveurs Peuls et Touaregs. En effet, tous les ans, à la mi-septembre qui coïncide avec la fin de la saison des pluies,  l’herbe abondante dans le Sahel est répartie sur de grandes distances. C’est la période propice pour les éleveurs pour guider leurs troupeaux à travers de nombreux pâturages dans une transhumance de 300 à 400 km pendant 2 à 3 mois.

Site de célébration de la cure salée

Au cours de ce périple, à la mi-septembre, tous les troupeaux convergent vers la ville d’Ingall (dans la région d’Agadez au nord du pays) pour se réunir dans les pâturages riches en sel de la plaine de l’Irazer, un nutriment essentiel pour le bétail – chèvre, moutons, vaches et dromadaires. Si cette grande réunion est l’occasion pour les éleveurs de satisfaire les besoins des animaux, c’est aussi l’occasion de célébrer la grande fête annuelle de la « cure salée ».

 

Guéréwol et Illoudjan

 

« Après une année de séparation, les Touaregs et les Peuhls se retrouvent pendant trois jours, renouent des liens d’amitiés et échangent des informations. Ils profitent des célébrations pour vivre leurs traditions, célébrer des mariages, participer à des chants et des danses ou prendre part à diverses compétitions », peut-on lire sur le site internet du Ministère Nigérien de l’élevage.

Parmi les moments les plus forts, on peut citer les courses effrénées des Touaregs à dos de dromadaires (Illoudjan) ou les danses des hommes Peuhls – cherchant par leur beauté, leur maquillage et leurs parures excentriques (Guéréwol), la préférence des femmes.

Zek Adjitchè ALAFAÏ

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