DésInfox

Croisade contre les infox : Une dizaine de journalistes outillés

Confirmation du management payant du Président de l’UPF-Bénin Vincent Fortuné Assogba

La section Béninoise de l’Union internationale de la Presse Francophone UPF-Bénin, dirigé par Vincent Fortuné Assogba a organisé une formation à l’endroit d’une dizaine de journaliste et de blogueurs sur la déconstruction des fausses informations. C’était le jeudi 15 septembre 2022 dernier au ‘’Chant d’oiseau’’ de Cotonou.

Financé par l’ambassade de la France près le Bénin, l’Union internationale de la Presse Francophone (l’UPF), sinon sa section au Bénin a organisé un atelier de formation d’une journée sur le thème : « outils techniques pour détecter et déconstruire les infox ». Au total, huit journalistes et deux blogueurs rigoureusement sélectionnés ont bénéficié de cette formation. Formalité d’usage oblige, une cérémonie d’ouverture simple et sobre a consacré le démarrage de l’atelier de formation.

Dans son allocution, le Président de la section béninoise de l’UPF a tenu à le marteler aux journalistes bénéficiaires et participants à la formation : « Sachez que vous êtes des privilégiés. Nous recherchions 10 journalistes et vous êtes parmi les 10. C’est parce que nous suivons ce que vous faites et nous savons que vous êtes pour quelque chose ». Il va par la suite présenter brièvement l’Union internationale de la Presse Francophone (UPF), une association de droit français dont il dirige la section béninoise.

L’empreinte UPF, l’UPF-Bénin et la formation

Créée en 1950, l’UPF est l’une des toutes premières organisations nées bien avant même l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). Il va aussi rappeler que la section Bénin a été créée en 1995, en marge du sommet de la francophonie tenu à Cotonou cette année-là. Il n’oubliera pas également d’indiquer que l’UPF « a fait de la lutte pour la liberté de la presse son cheval de bataille », de même que la promotion de la langue française. Et de situer le contexte de la tenue de la formation. Ainsi pour le Président de l’UPF-Bénin Fortuné Assogba, la révolution numérique a engendré la création et la circulation de fausses informations, appelées « Fake News » ou « Infox », une contraction des mots « information » et « intoxication ».

« L’avènement des réseaux sociaux a révolutionné le monde de l’information et de la communication. La presse, bien que profitant de ces avantages technologiques…, subit de pleins fouets les effets néfastes des réseaux sociaux qui rendent un peu plus difficiles, complexes le métier de journaliste », a-t-il fait remarqué avant d’ajouter que : « ces infox peuvent être instrumentalisées à des fins diverses notamment pour diffuser des discours de haine ». « Comment les identifier ? Comment les éviter ? Comment contribuer à rétablir la vraie information ? C’est pour apporter des réponses techniques à cette série de questionnement » que la formation a été initié, affirmera-t-il. Il n’a pas manqué de remercier l’ambassade de France près le Bénin, pour son soutien et accompagnement.

Rétablir les faits

A sa suite, l’ambassadeur français au Bénin, Marc Vizy, a  souligné que dans le contexte actuel de la guerre en Ukraine et de l’invasion du pays par la Russie, la France est justement victime de ces infox sur le continent africain. Les « infox » sont utilisés, mis à profit pour nourrir un panafricanisme débridé et raviver le sentiment anti-français. « Le phénomène n’est pas nouveau, mais c’est l’ampleur que les réseaux sociaux l’ont donné » qui est inquiétant, a-t-il fait remarqué. Il a souhaité qu’au sortir de la formation, les journalistes soient capables de reconnaître une fausse information, la traquer et rétablir la réalité des faits. C‘est sur ces mots d’espoir qu’il lança le démarrage de la formation. Une photo de famille mit fin à cette cérémonie officielle.

Zek Adjitchè ALAFAÏ

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